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Quand les toiles sont terminées, elles ont la permission, voire l'obligation de sortir dans le monde, elles sont mises à distance. C'est leur vocation profonde. »
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La guerre m’a fait acquérir une pitié, une charité profonde pour l’humanité tout entière. La charité, ça veut dire l’amour de l’homme. L’homme m’intéresse personnellement. Et je ne supporte pas l’abus d’un homme sur un autre homme. »
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Le mot Art sacré me laisse de glace. J'ai déjà expliqué publiquement que je n'avais pas notion de profane. Pour moi, tout ce qui existe sur cette terre est sacré. Donc la notion de profane qui supposerait une soustraction de la présence de Dieu dans le monde, est un exercice que je ne veux ni ne peux faire : Ce serait une profanation, en quelque sorte, il est contre ma nature. Quand je peins des clous, ou des prunes, c'est exactement pareil pour moi que lorsque je peins Les Noces de Cana. Sauf à savoir que je fais un tableau sur un sujet religieux ou non. »
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J ‘ai voulu peindre par passion pour la beauté de la Création. Je suis plus un homme du matin de Pâques que du Vendredi saint. J'aime la lumière, les couleurs. Chaque tableau que je peins est une tentative pour voir l'invisible, toucher du doigt le Ressuscité. »
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J'ai fait quelques Christ en croix, mais quand on vient me demander de peindre un chemin de croix, je refuse car je trouve que l'on a assez pleuré dans les églises. On a trop larmoyé, trop gémi et pas assez agi. Je pense au contraire que se centrer sur la résurrection du Christ mène à la joie. »
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Dans mon for intérieur, ma tendresse particulière pour ceux qui veulent bien regarder mes tableaux, va plutôt auprès de ceux qui cherchent encore. »
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De toutes les vertues passées en revue, il n'y en a qu'une seule que je pourrais revendiquer, c'est la fidélité, cette espèce d'obstination et d'endurance inexplicable à poursuivre la beauté inatteignable. »